Diario di sarahjayne11, 21 ott 15

Si l'on considère son changement alimentaire en évitant les interdits, il n'y a pas de craquage. Perso, si je mange une pizza ou un hamburger, ce n'est pas un craquage. Je suis allée trop loin si et seulement si j'ai outrepassé les besoins de mon corps bien qu'ayant capté ses signaux. Ça ne se voit pas sur un repas mais plutôt sur un cycle digestif qui peut aller jusqu'à 48h pour moi. C'est-à-dire que si je mange très calorique à un repas, je vais avoir envie d'autre chose, naturellement, aux prochains repas, par exemple hier j'ai mangé beaucoup de féculents , aujourd'hui j'ai envie de légumes et fruits. Si je ne suis pas cette envie, je vais trop loin. Voilà. 

Je continue le relevé : " déraper, se reprendre, sortir du droit chemin, rester dans les clous" . Vous vous rendez compte du carcan que nous portons inconsciemment ? Combien de " je suis affreuse, j'ai honte, je me déteste, je suis nulle " ? Pourquoi? Peur de ne pas trouver un mec ? Peur d'être quittées ? Besoin d'être " conformes " ? Je suis désolée si je parais donneuse de leçons, mais lire à longueur de journée cette auto-flagellation féminine , ça me désolé au plus haut point. Cali, pour répondre à ta question, oui, il m'arrive de manger des aliments caloriques quand l'envie m'en prends; mais pas question pour moi de penser qu'il s'agit d'un " craquage", c'est juste une envie de manger quelque chose que j'aime quelle que soit sa valeur calorique. Sarahjane je te rejoins sur ta philosophie du " je me fais plaisir sans culpabiliser.allez les copines, sans rancune , j'espère !  

Je te rejoins aussi à 100% Alt0. Bonne journée fibres !  

Je mange encore des pizzas moi aussi, mais en quantité raisonnable, sans exploser la vQR!! Ce que j'appelle "craquer", c'est me jeter sur une boîte de gâteaux, bouffer des bonbecs, grignoter sans avoir faim, manger pour "être sociable" (bah ouais, quand les autres sont à l'apéro, je les regarde se baffrer, sans sourciller!!)...  

Je te comprends Cali et je suis d'accord avec toi. En même temps , quand on avale une boîte de gâteaux, ça correspond aussi à un besoin. C'est Alt0 , il y a qq mois, qui m'avait beaucoup aidée en me faisant connaître la notion de " faim émotionnelle" . Depuis, je m'exerce ( avec plus ou moins de succès) à répondre à mes émotions autrement que par le recours à la nourriture. Mais quand c'est le cas, il est important pour moi de ne pas ruiner ( en culpabilisant) le réconfort que la nourriture -doudou m'a apporté . Sinon, c'est double peine!  

Je comprends bien cette notion de "faim emotionne!lle", je pense en avoir été victime pendant très longtemps! Et j'espère ne plus jamais y avoir recours, parce que ça faisait des ravages chez moi... Pas de nourriture-doudou pour moi, ma récompense est d'un tout autre niveau... Je ne m'avoue pas vainqueur pour le moment, j'ai d'ailleurs encore un long chemin à parcourir pour atteindre mon objectif, mais lorsque je lis grand nombre d'entre vous, j'ai l'impression d'être un extraterrestre!!! Je sais bien qu'il n'y a pas de "normalité alimentaire", mais dans ce rééquilibrage comme dans la vie, je me sens en marge LOL 

En tout cas j'adore la marginalité de tes chaussures. Quant à être ou se sentir dans la marge, c'est une autre histoire ! On me l'a souvent fait comprendre à moi aussi, alors que je souffrais tant , chez moi, d'être vécue comme " le vilain petit canard" . Avec le temps j'assume de moins en moins difficilement d'être moi. Et donc, je connais de moins en moins de faims émotionnelles. À 62 balais, il était grand temps! Bises.  

Certaines choses prennent plus de temps que d'autres...  

Alors que fu le menu aujourd'hui ???? 

Oh oui ! Quel suspens intenable, tu nous fais mariner (en version light). Bonne soirée à toi et bonne digestion à tes collègues !